Le local en Ontario s’associe avec les premières nations

19-août-2022

Dans le but d’augmenter le nombre des jeunes membres autochtones, la section locale 120 située à London en Ontario a récemment mis en place un programme préalable à l’apprentissage en partenariat avec le groupe des premières nations.

Débuté en avril et dirigé par la Première Nation des Chippewas de la Thames et en partenariat avec le local 120, le programme a pour but d’aider les jeunes autochtones à acquérir des compétences techniques et à obtenir une certification professionnelle. Ce programme les aide également à trouver un emploi dans les métiers spécialisés.

« Ce programme donne la chance que les jeunes dans les communautés autochtones ont rarement », déclare Jason Martincich, l’instructeur en chef du programme. « En réussissant les formations et de se voir accorder la certification, non seulement qu’elle développe des compétences, mais elle donne aussi confiance, ce qui aide à la santé mentale avec le sentiment de réussite. »

Le coordonnateur de la formation du local 120, Brad Gard, mentionne que les leaders du local cherchaient à s’engager davantage dans la communauté et d’après leur première réunion avec la Première Nation des Chippewas de la Thames, ils se sont convenu à un partenariat.

« Nous souhaitons que ce programme suscite de l’intérêt dans les métiers, particulièrement dans le domaine de l’électricité, et assure une meilleure représentation aux Autochtones dans la FIOE », déclare Gard. « Nous voulons que ces étudiants deviennent des mentors aux jeunes à venir et aux prochaines générations. »

Financé grâce au ministre du Travail, de l’Immigration, de la Formation, et du Développement des compétences, ce programme est offert au peuple autochtone âgé de 18 à 30 ans provenant de London et les premières nations autour, dont la Nation Munsee-Delaware, la Nation des Oneidas de la Thames et la Nation de Chippewas de la Thames.

Environ 150 étudiantes et étudiants ont participé au programme de trois étapes. Chaque semaine, douze étudiants apprennent de nouvelles compétences comme les premiers soins, la rédaction d’un curriculum vitae, la préparation à une entrevue et une formation sur la diversité. La deuxième étape est limitée à 100 de ces participants et offre une formation sur un chantier de construction. La dernière étape est réservée à 50 étudiants qui vont acquérir des compétences transférables leur permettant de travailler dans n’importe quel métier. Par la suite, jusqu’à cinq participants seront choisis pour suivre une formation en apprentissage rémunérée.

« Ce programme est important à bien des égards. Nous avons déjà vu plusieurs étudiants terminer la première étape, 73 jusqu’à présent, et les commentaires reçus indiquent qu’ils ont davantage confiance en eux. Ils veulent y aller tous les jours et ils ont du plaisir », déclare Meaghan MacLeod, la gestionnaire de projet du programme.

Les participantes et les participants ont accès à des services comme un transport et un diner gratuits et reçoivent une subvention salariale de 120 $ par jour.

« Ces aides sont de la plus haute importance, sinon plusieurs de ces jeunes ne pourront pas y participer, » mentionne Gard. « Les fardeaux auxquels ces jeunes sont confrontés sont invisibles pour la plupart des gens, ils s’agissent de violence et du mauvais traitement dans le milieu familial, jusqu’au manque de transport et la sécurité alimentaire. »

Bien que les compétences acquises puissent être communes pour plusieurs formations en apprentissage, la seule chose qui diffère est l’élément culturel. Chaque lundi de chaque nouveau cours, ils commencent par une purification par la fumée, ou un rituel de purification, la langue et un chant exécuté par un tambour à la main mené par l’un des conseillers d’un étudiant de la Première Nation des Chippewas de la Thames.

« Il est impératif de rétablir les liens entre l’éducation et la culture, car nous offrons un environnement adapté à la culture de ces étudiants dans notre local », mentionne Martincich. « C’est important de reconnaitre que plusieurs de ces étudiants ont été forcés d’abandonner leur patrimoine culturel. En apprenant à connaitre leur culture et à établir ce programme pour l’améliorer, nous croyons être en mesure de combler l’écart entre nos communautés pour le l’intérêt de tous. »

Gard et Martincich font remarquer, au meilleure de leurs connaissances, que ce programme est le premier en son genre dans la province et espèrent ne pas être le dernier.

« Pour toutes les sections locales qui sont intéressées, je vous recommande de contacter les communautés autochtones locales et d’évaluer leur niveau d’intérêt », dit Gard. « Ensuite, essayer d’établir un partenariat avec eux et demander du financement du gouvernement pour vous aider à mettre le programme en place. Nous serons ravis de vous aider. »

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